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L’engagement violent féminin : comparaison de contournements discursifs sous le nazisme et sous l’État IslamiqueMaéva Clément, Éric Sangar | ![]() | |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé Les discours meurtriers aujourd'hui qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 23 au 30 juillet 2018, sous la direction de Laurence AUBRY, Gabriela PATIÑO-LAKATOS et Béatrice TURPIN. Face aux phénomènes actuels de violence, une tendance manifeste porte... |
Posté le 14/05/2018 2128 lectures | ![]() | ![]() |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du festival "Migrations et climat", qui s'est tenu à Caen du 18 au 20 avril 2018. Le festival était organisé par les Décaentés, l'association des étudiants en développement durable de SciencesPo Rennes (Antenne de Caen) avec le soutien de la MRSH et du cinéma Le café des images.
"Les bouleversements du climat vont obliger 250 millions de personnes à s’exiler d’ici 2050 selon l’ONU....
Posté le 09/07/2015 4890 lectures | ||
Bilan des réflexions sur démocratie et écologie des années 1970 à nos jours et perspectivesDominique Bourg, Kerry H. Whiteside | ![]() | |
Cette conférence a été donnée dans le cadre du colloque intitulé "Quelles transitions écologiques ?" qui s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 30 juin au 10 juillet 2015, sous la direction de Dominique BOURG, Alain KAUFMANN et Dominique MÉDA. Actes du colloque |
Posté le 26/09/2014 6369 lectures | ||
Pierre Rosanvallon: histoire, politique, philosophieFlorent Guénard | ![]() | |
Cette conférence inaugurale a été donnée dans le cadre du colloque intitulé La démocratie en travail : Pierre Rosanvallon qui s'est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 13 au 20 septembre 2014, sous la direction de Sarah AL-MATARY et Florent GUÉNARD. Actes du colloque |
Posté le 08/07/2010 12584 lectures | ![]() | ![]() |
Thanks to Carole Billows, Jacqueline Kim, Inga Huld Markan
"Social Choice and Welfare has a tradition of interviewing pioneering contributors to welfare economics and social choice theory to keep their recollections on the formative stages of their seminal work, their current views on the past and present states of the art, and their perspectives...
Posté le 27/04/2010 7449 lectures | ![]() |
Marc Lazar est professeur des Universités en Histoire et Sociologie politique à Sciences Po, où il dirige les études doctorales en Histoire, et à la Luiss-Guido Carli où il est Président de la School of Government.
Chercheur associé au CERI (Centre d'études et de recherches internationales), CNRS-Sciences Po, il a notamment publié : L'Italie à la dérive, Perrin, 2006, publié en Italie : Democrazia alla prova, Laterza, 2007; L'Italie sur le fil du rasoir, Perrin, 2009, publié en italien : L'Italia sul filo del rasoio, Rizzoli, 2009 ; L'Italie contemporaine de 1945 à nos jours, Paris, Fayard, 2009 ; avec Marie-Anne Matard-Bonucci, L'Italie des années de plomb, Paris, Autrement, 2010, qui sera traduit en italien par Rizzoli à l'automne 2010.
Résumé de la conférence
Pour des observateurs étrangers, la démocratie italienne des années Berlusconi apparaît difficile à appréhender, relevant tantôt de la farce, tantôt du drame. En revenant sur l'histoire de la démocratie transalpine et ses mutations les plus récentes, Marc Lazar nous apprend que le panorama s'avère plus complexe qu'il n'y paraît.
Dans une première partie, Marc Lazar discute l'hypothèse de la malédiction démocratique italienne. Silvio Berlusconi - en se propulsant en politique dans les années 90 - a profité de l'effondrement des grands partis traditionnels. Maître en communication, adepte du mélange des genres et fin manœuvrier, il a su séduire un électorat devenu très volatile. Berlusconi s'inscrit-il dans la continuité des défaillances structurelles de la démocratie italienne ou représente-t-il une rupture ?
Marc Lazar discute les deux thèses, mais préfère dans la seconde partie de son exposé, scruter les mutations contradictoires qui affectent la démocratie. Le poids de la communication et des sondages, la privatisation du pouvoir, le succès de l'antipolitique et l'abstention croissante dressent un tableau sombre de l'évolution politique transalpine. Pourtant la démocratie résiste, tant du côté des institutions que de celui de la participation citoyenne.
En conclusion, l'auteur émet l'hypothèse que - loin d'être une anomalie - l'Italie de Berlusconi est annonciatrice de dérives qui touchent presque toute l'Europe occidentale.